Le 11 mai 2025 4e dimanche de Pâques, année C – Jn 10, 27-30
Sources de joie
En ce dimanche du «Bon Pasteur», toutes les planètes sont alignées. Nous célébrons la fête des mères, l’élection du Pape Léon XIV et le dimanche de prière pour les vocations religieuses et sacerdotales.
Tous nos vœux aux mamans et grand-mamans. Même si les commerçants récupèrent la fête, comme ils le font à Noël et à Pâques, le rôle d’une mère demeure essentiel pour le développement de l’enfant. Dans l’AT, Dieu se présente comme une mère, quand il veut mettre en évidence la tendresse qu’il éprouve pour son peuple.
Jeudi dernier, les Cardinaux ont élu un successeur au Pape François. Les médias du monde entier ont couvert l’événement. Cela révèle l’importance de la fonction en dehors des frontières de l’Église catholique. Pour nous, le Pape Léon XIV est désormais celui qui a la tâche écrasante de maintenir l’unité dans notre Église, sujette aux tendances les plus diverses, souvent opposées.
Le Pape Jean-Paul II a fait du 4e dimanche de Pâques une journée mondiale de prière pour les vocations, en particulier des vocations religieuses et sacerdotales dont le nombre en notre pays diminue dramatiquement. Une diminution proportionnelle au nombre des fidèles.
Ce matin, rendons grâce pour le dévouement et l’affection que les mères du monde entier répandent autour d’elles; remercions le Seigneur pour le nouveau Pape Léon XIV et prions l’Esprit de susciter des vocations religieuses et sacerdotales pour le service du peuple de Dieu, où qu’il soit.
Sources d’inquiétude
Les occasions de nous réjouir ne manquent pas. Les sources d’inquiétude non plus. Les situations de guerre qui affligent l’Ukraine et Gaza perdurent. Elles s’étendent maintenant à l’Inde et au Pakistan, deux super-puissances dotées de l’arme nucléaire et qui ont nourri entre elles trois conflits depuis 1948.
Ajoutons à ces tragédies le disfonctionnement de l’économie mondiale provoquée artificiellement par un président incompétent. Hélas, les répercussions vont affecter durement les personnes à faibles revenus.
Dans ce climat d’insécurité, l’Apocalypse, dernier livre du Nouveau Testament, avec ses visions de catastrophes plus terribles les unes que les autres, nous confirme qu’une «foule immense», impossible à dénombrer, issue de toutes les nations, se tient devant le trône de Dieu.
Quelles que soient les forces destructrices qui secouent actuellement la planète, la Parole de Dieu nous redit que le sort final, le sort ultime de l’humanité, demeure entre les mains du Père. Jésus nous le répète, en parlant de ses brebis: «Personne ne peut les arracher de la main du Père.»
Le sort du monde
Nous avons raison de nous inquiéter du sort du monde. Nos vies et celles de nos proches en dépendent et nous subissons les conséquences de ce qui se passe au loin. Cela nous concerne également parce que le Créateur nous a confié le développement harmonieux de l’univers.
Il est plus que jamais nécessaire de croire que nous avons un Pasteur soucieux de notre sort et capable de nous guider dans l’exercice de nos responsabilités.
«Mes brebis écoutent ma voix; moi, je les connais, et elles me suivent.» Écouter la voix du Berger et le suivre. Ainsi nous assumerons nos responsabilités comme gestionnaires de la Création. Et quoi qu’il advienne, nous avons l’assurance de faire partie de cette «foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues.»
Marcel Poirier, assomptionniste
Jésus s’invite chez lui