Devant une page blanche, j’ai longuement réfléchi. Sur quel sujet porter ma réflexion en ce vent d’élections, de guerres, d’ouragans et de menaces de catastrophe mondiale ?
Comment peut-on et doit-on vivre en ces moments difficiles ? Comment retrouver ou conserver l’espérance qui nous accompagnera vers une haute qualité de vie ? Il serait si facile de se réfugier dans la pensée positive : APRÈS TOUT’ TOUT IRA TRÈS BIEN. Je ne peux m’empêcher de me tourner vers la Bible où cette phrase et cette posture annoncent toujours un désastre. Alors, comment faire face au désastre ou, tout simplement, aux difficultés ci-haut citées ?
Je crois qu’en premier lieu nous avons à reconnaître les souffrances qui nous tombent dessus, les erreurs qu’on a pu faire. Tout simplement RECONNAÎTRE. Ne pas désespérer, mais nous rappeler notre vocation première pour l’amour et, une fois de plus, nous engager résolument sur le chemin du BIEN.
Il peut nous arriver de nous sentir abandonnés. Admettons alors que Dieu entend notre cri « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Ce cri ne doit pas être le dernier cri de notre âme. Même sur La Croix, ces mots ne furent pas les derniers de Jésus. Nous sommes appelés à faire face au mal afin de permettre au Bien de grandir la Miséricorde et l’Amour. Le courage et la compassion nous sont indispensables pour défendre le Bien en évitant la rancune et la haine.
Évitons l’immobilisme, sous le prétexte d’ignorer ce qu’on doit faire. Restons unis les uns aux autres. Dans La divine Comédie de Dante, on y affirme que la réaction la plus néfaste est de NE RIEN FAIRE. Plaçons-nous sur la route du discernement personnel et communautaire et demeurons des artisans de paix et d’amour.
En nous souhaitant mutuellement une bonne semaine, à chacun et à chacune, je nous invite à raffermir notre espérance et notre engagement en tout ce qui nous amène à devenir plus fraternels et aimants.
Bonne semaine à toutes et à tous !
Édouard Shatov
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu