
Ainsi, le temps, le temps terrible de confinement, le temps de l’après redouté, ce vide qui ressemble à un mur, aura permis – si on le veut -, de nous entraîner à « sentir » notre jour, notre heure, notre instant avec toute la volupté que l’on prenait avant la pandémie à nous tourmenter et à tourbillonner, à nous laisser ravir notre vie par notre propre négligence.
Monique Lortie, Éditorial du dimanche 26 avril 2020

L’épisode des disciples d’Emmaüs se révèle d’une grande densité spirituelle et d’une étonnante actualité. Il nous en dit long sur les disciples que nous sommes et sur la pédagogie de Jésus.
Marcel Poirier, Commentaire de l’Évangile du 3e dimanche de Pâques A

Cette semaine, quand nous fêterons l’Octave de Pâques, qui se termine par le dimanche de la Miséricorde, après avoir médité sur la patience dans mon édito précédant, j’aimerais réfléchir avec vous sur la réalité de « l’écoute des murmures de notre cœur ». Et cela, à la lumière de la Résurrection de Jésus-Christ.
Édouard Shatov, Éditorial du dimanche 19 avril 2020

L’Évangile d’aujourd’hui nous dit clairement que si nous voulons nous retrouver nous-mêmes nous devons nous tourner vers les autres. Notre identité est aussi dans une relation de communion. C’est en donnant que nous recevons, c’est en pardonnant que nous sommes pardonnés et c’est en nous offrant que nous naissons pour la vie éternelle. L’amour se suffit à lui-même.
Édouard Shatov, commentaire de l’Évangile du dimanche 19 avril 2020

L’essentiel, si on le cherche, serait, selon moi, dans cette direction-là : lenteur et silence.
Extrait de l’éditorial de Monique Lortie du dimanche 12 avril 2020

Dans mon éditorial précédant, j’ai invité au recueillement. Aujourd’hui, je vous convie à la patience. Pourquoi?
Édouard Shatov, Éditorial du dimanche 5 avril 2020