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24 septembre 2017

 LA RADICALISATION EN QUESTION

 

Nous sommes, chez nous, les champions des plans d’action, des propositions, des trains de mesures ; champions des projets-types auxquels on doit réfléchir dans des congrès, des ateliers interactifs pour discuter, champions des bons vouloirs institutionnalisés, des orientations, des sensibilisations, voire des enjeux, des budgets, etc. C’est, à ce qu’il semble, le genre de parlementeries (de « parler » et de « menteries ») qui passent pour du sérieux, et du concret, aujourd’hui, s’agissant de ce qui s’appelle dans les médias, la radicalisation, et surtout la radicalisation des jeunes.

Mais rarement entendons-nous parler de la recherche des racines du problème. Trop « intangible », dirait Kathleen Weil, la ministre québécoise de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion.

Bref, la « radicalisation » n’est pas mise en question. Marie-France Legault, directrice l’an dernier, de l’organisme ENSEMBLE pour le respect de la diversité – là on commence à mélanger les genres – écrivait, dans le cadre d’un plan gouvernemental, toujours : « On travaille pour déconstruire les stéréotypes et favoriser l’esprit critique des jeunes. »* Bien, excellent, mais comment ? Comment pouvons-nous savoir « comment » si l’on ne sait pas de quoi il s’agit ! La question de la radicalisation, toute simple, ne serait-elle pas, tout simplement : La radicalisation, qu’est-ce que c’est ? qu’est-ce que c’est au juste ? On nous parle des effets de la « radicalisation », de la peur de la radicalisation, ou mieux, de ne pas avoir peur de la radicalisation, que les jeunes sont des proies faciles pour la radicalisation, que l’école devrait détecter les jeunes à risque ; mais en amont, la radicalisation, qu’est-ce que c’est ? 

Une piste serait peut-être de nous demander pourquoi l’école vient à l’esprit des nombreux penseurs de la radicalisation. Aurions-nous, par hasard, l’intuition que l’éducation - je parle de l’éducation et non du Ministère de l’Éducation - l’intuition que l’éducation, dis-je, aurait quelque chose à voir dans ce gâchis qu’est la radicalisation ? Poser la question de la radicalisation, c’est peut-être poser la question de l’éducation, de l’éducation d’un enfant en vue qu’il, ou elle, devienne un homme, ou une femme, solide, juste, et cultivé(e), capable de vivre avec les autres. Qu’est-ce que la radicalisation ? devrait passer par Qu’est-ce que ça veut dire éduquer un petit être humain ? Vous savez, ce petit bout d’chou qui nous regarde dans les yeux avec confiance… ! Et ensuite, ensuite seulement, Comment on fait ça ? Malheureusement, ces questions passent, aujourd’hui, pour être trop « intangibles ». Quel gâchis ! 

 

* Publié sur Internet par Radio-Canada, le 27 juin 2016.

Monique Lortie 

 

  L’ART ET L’ÉCRITURE. LA TRAVERSÉE DES APPARENCES

 

Le lundi 25 septembre 2017, de 19h à 21h au Montmartre, aura lieu la première des rencontres aux deux semaines sur l’art et l'Écriture avec Édouard Shatov, Augustin de l'Assomption.  

 

La RÈGLE DE SAINT AUGUSTIN

 

Le mardi 26 septembre 2017, de 19h à 21h au Montmartre, aura lieu la première rencontre mensuelle d'automne sur la Règle de saint Augustin avec Marcel Poirier, Augustin de l'Assomption. 

      

                                                       

Commentaire de l'Évangile

Retrouvez, en cliquant sur le bouton « En savoir plus », la méditation 

du père Marcel Poirier, a.a. pour l'Évangile de ce dimanche 24 septembre 2017:  

"Allez à ma vigne, vous aussi" .

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