Et ce qui nous fait vivre, c’est le don de la vie du Christ, ce que nous appelons son sacrifice ; mais il ne faut pas nous méprendre sur le sens du mot « sacrifice ». Tout au long de l’histoire biblique, on a assisté à une transformation, une véritable conversion de la notion de sacrifice ; on peut déceler plusieurs étapes dans cette pédagogie qui a pris des siècles.
Marie-Noëlle Thabut, Commentaire de l’Évangile du dimanche 14 juin 2020
C’EST QU’IL Y A L’« APRÈS »
D’un seul coup, nous réalisons aujourd’hui que nous avions oublié de vivre. Oublier de vivre c’est, corrélativement, oublier comment vivre.
La fête de la Trinité nous fait méditer non pas sur ce que Dieu fait pour nous – création, incarnation, rédemption, – mais sur ce qu’Il est en lui-même. Elle nous renvoie au cœur de la foi chrétienne et, pour comprendre ou deviner, nous devons nous situer non plus sur le registre des idées mais sur le registre du cœur, le registre de l’amour.
Marcel Poirier, Commentaire de l’Évangile du dimanche 7 juin 2020
si nous recevons l’Esprit Saint, c’est pour que, reconnaissant la grandeur de l’être humain, nous recevions la compréhension des mystères de notre propre vie. Ainsi pourrons-nous aimer pleinement Dieu et notre prochain. Car vivre c’est aimer !
Édouard Shatov, Éditorial du dimanche 31 mai 2020
Impossible de penser que notre Père du ciel pourrait ne pas nous pardonner. Déjà l’Ancien Testament avait parfaitement mis en lumière que le pardon de Dieu précède même notre repentir ; car en Dieu le pardon n’est pas un acte ponctuel, c’est son être même. Dieu n’est que don et pardon. La caractéristique de la miséricorde, c’est de se pencher encore plus près des miséreux, et miséreux, nous le sommes.
Marie-Noëlle Thabut, Commentaire de l’Évangile du dimanche 31 mai 2020
Nous portons dans le cœur un désir de grandir, de faire mieux, d’aller plus haut, plus loin. La fête d’aujourd’hui nous conforte dans ce désir. Ce n’est pas un rêve, une vague aspiration. Le Christ nous tire vers le haut et par son Esprit, nous donnera les forces d’avancer, de monter.
Marcel Poirier, Commentaire des lectures de la fête de l’Ascension 2020