La fête de la Trinité nous fait méditer non pas sur ce que Dieu fait pour nous – création, incarnation, rédemption, – mais sur ce qu’Il est en lui-même. Elle nous renvoie au cœur de la foi chrétienne et, pour comprendre ou deviner, nous devons nous situer non plus sur le registre des idées mais sur le registre du cœur, le registre de l’amour.
Marcel Poirier, Commentaire de l’Évangile du dimanche 7 juin 2020
si nous recevons l’Esprit Saint, c’est pour que, reconnaissant la grandeur de l’être humain, nous recevions la compréhension des mystères de notre propre vie. Ainsi pourrons-nous aimer pleinement Dieu et notre prochain. Car vivre c’est aimer !
Édouard Shatov, Éditorial du dimanche 31 mai 2020
Impossible de penser que notre Père du ciel pourrait ne pas nous pardonner. Déjà l’Ancien Testament avait parfaitement mis en lumière que le pardon de Dieu précède même notre repentir ; car en Dieu le pardon n’est pas un acte ponctuel, c’est son être même. Dieu n’est que don et pardon. La caractéristique de la miséricorde, c’est de se pencher encore plus près des miséreux, et miséreux, nous le sommes.
Marie-Noëlle Thabut, Commentaire de l’Évangile du dimanche 31 mai 2020
Nous portons dans le cœur un désir de grandir, de faire mieux, d’aller plus haut, plus loin. La fête d’aujourd’hui nous conforte dans ce désir. Ce n’est pas un rêve, une vague aspiration. Le Christ nous tire vers le haut et par son Esprit, nous donnera les forces d’avancer, de monter.
Marcel Poirier, Commentaire des lectures de la fête de l’Ascension 2020
Moi, j’y vois malheureusement les médias qui semblent avoir adopté, et répandu avec enthousiasme, tous ces mots noirs, sans une certaine petite gêne.
Monique Lortie, Éditorial du dimanche 24 mai 2020
Dans la situation sanitaire où nous survivons, le recueillement et la patience s’avèrent indispensables. Nul ne peut y échapper… Je me tourne vers J.S. Bach, spécialiste du recueillement et de la patience.
Édouard Shatov, Éditorial du dimanche 17 mai 2020