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30 avril 2017

Une guerre peut-elle parfois être juste ? 

Une guerre juste et bonne serait-elle celle où l’on pourrait mesurer au cours de son déroulement si les dommages seront, ou sont, proportionnels aux avantages qu’ils apportent ? C’est du moins une des positions que professe un respecté spécialiste américain de la question, M. Michael Walzer*. Une autre façon de déterminer si une guerre est juste et bonne, selon lui, serait de la juger après coup en considérant, par exemple, la « reconstruction politique » après la guerre. - Un peu comme si, considérant la seconde guerre mondiale, nous pouvions légitimement la qualifier de guerre juste et bonne  parce qu’elle a été suivie de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Une guerre juste serait-elle celle menée par une super puissance qui se donnerait la tâche d’être la gardienne universelle de la paix ? Ou celle faite pour des motifs humanitaires, même au prix d’une ingérence armée ?  Thou shalt  not kill. Ou ne serait-il pas juste de bombarder des villes où résident des civils afin d’écourter la guerre ? ou de torturer un terroriste pour connaître dans quelle école il a caché une deuxième bombe ? 

Si nous voulons être conscients et justes nous-mêmes, si nous nous voyons comme de bonnes personnes, ces questions ne sont pas inutiles dans les temps troublés d’aujourd’hui. Difficiles et lourdes questions, mais nécessaires pour chaque chrétien, chaque chrétienne, je crois.

Existe-t-il des principes moraux universels concernant les guerres ou devons-nous plutôt céder à des notions que chérissent les époques ? Pour la nôtre, par exemple, la diversité des cultures, l’autonomie des pays, des États et des individus, voire la liberté et les droits de chaque gouvernant en poste, pour le temps qu’il est en poste. Les principes moraux sont-ils historiques, contextuels, relatifs ? Chacun n’aurait-il pas en toute légitimité sa définition d’une guerre juste ? Une définition qui se déclinerait selon les contextes, les circonstances, les partis ? Existe-t-il des principes moraux universels ? Sur quoi se fonderaient-ils ? Une autre façon de voir la même question : mes principes dans ce domaine ne sont-ils pas ceux que tout le monde raisonnable devrait reconnaître et adopter ? Le bizarre, chez les êtres humains, a dit quelqu’un, c’est que chacun est convaincu d’avoir raison. Chacun a raison. 

Est-ce que ma guerre n’est pas juste ? Est-ce que mon jugement n’est pas plus juste que le tien ? Il faut demander à Monsieur Trump ; lui, il l’a l’affaire.

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* Morale maximale, morale minimale, trad. fr. Bayard 2014

* Guerres justes et injustes. Argumentation morales avec exemples historiques, trad. fr. Gallimard, 2006

Monique Lortie

Conférence au Montmartre

JEUDI 4 MAI À 19 H 30

Sujet : Le cœur des Québécois de 1976 à nos jours

En 1976, le Québec vivait une grande période de bouillonnement. Aujourd’hui, le Québec est davantage pluriel et encore plus ouvert sur le monde. Plusieurs électeurs ne se défi    t plus uniquement selon les étiquettes du oui ou du non à l’indépendance. Des débats sur le modèle économique, sur l’égalité et sur les politiques sociales divisent l’opinion publique, tout comme les grands débats constitutionnels l’avaient fait autrefois.

Les auteurs dessinent pour nous un nouveau portrait du Québec. Ce portrait déboulonne certains mythes et nous projette résolument vers l’avenir.

Marie Grégoire a été députée de Berthier à l’Assemblée nationale

Éric Montigny, Ph.D est spécialiste des institutions parlementaires, directeur exécutif de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires de l’Université Laval

Youri Rivest est un vétéran aguerri en matière d’opinion publique. Il analyse la raison et les passions de la société québécoise et canadienne depuis près de 25 ans.

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Toutes les conférences des Défis et Débats Actuels ont lieu au Centre de 19h30 à 21 h.

Aucune réservation requise.

Personne ressource : Réal Martel, 418-683-3597

Contribution suggérée :  10 $ par conférence.

Report du cours de M. Thomas de Koninck

Avis important : Quelle beauté sauvera le monde ? Le cours-causerie du professeur Thomas De Koninck qui devait avoir lieu le samedi,13 mai prochain a été reporté au samedi, 20 mai. Merci d'aviser aussi vos amis qui souhaiteraient se joindre à vous pour la conclusion de la série 2016-2017. La séance se tiendra, comme à l'accoutumée, à la salle Staub du Centre Le Montmartre, Chemin Saint-Louis, de 15 h à 17 h.

5 à 7 : La justice réparatrice

 VENDREDI 12 MAI

Le La justice réparatrice, une approche suscitant des rapports porteurs de sens dans nos communautés chrétiennes.

Il s’agit de proposer une démarche inspirée de valeurs humaines et spirituelles afin de reconnaître les droits des victimes d’abus en tout genre et leur besoin d’être entendues. Basées sur des récits intimes et personnels, ces rencontres, sous forme de cercles de parole sacrée, favorisent le dévoilement de vérités qui libèrent et prédisposent au rétablissement de la paix du cœur (Shalom).

Personne-ressource  : Lucie R. Painchaud (m.a.), responsable du Centre Justice Réparatrice, fondé en 2013 au presbytère St-Roch

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Information sur les « 5 à 7 »

Les vendredis de 17 h à 19 h

Personne ressource : Raymonde Jobidon, 418-681-2828

Contribution suggérée : 5 $ par rencontre.

Commentaire de l'Évangile

Retrouvez, en cliquant sur le bouton « En savoir plus », la méditation
du père Sébastien Bangandu, a.a. pour l'Évangile de ce dimanche :
Il nous met le baume au coeur

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